Friday, May 15, 2009

PROPOSITION D'ARTICLES



 











Gabon :
l’université Omar Bongo paralysée par une
nouvelle grève





Les
enseignants revendiquent de meilleures conditions de travail





Les
enseignants en grève réclament entre autres la
régularisation de leurs situations administratives et
financières, l’harmonisation de l’indemnité
de la spécialité, l’augmentation des budgets
de fonctionnement et d’investissement dans les
établissements universitaires, l’augmentation de la
prime de recherche, la subvention de la mutuelle des
enseignants-chercheurs et la création d’un statut
particulier des enseignants-chercheurs.


Ils
affirment que le gouvernement du premier ministre Jean Eyeghé
Ndong ne veut rien faire pour apporter des réponses
concrètes à leurs doléances déposées
le 17 décembre 2008 à la tutelle et disent avoir
durci le ton afin d’ appeler les ministères publics à
la négociation. Sur le plan pédagogique,
l’institution a déjà bouclé le premier
semestre, et les cours ont repris pour le compte du 2e semestre,
le 4 mai dernier.



Des
informations contradictoires


Selon
le vice-doyen, Gilbert Zué-Nguema, chargé de la
pédagogie, cette nouvelle grève, dont l’impact
immédiat ne saurait remettre en cause la validité de
l’année académique, ne concerne qu’une
partie du corps enseignant. ’’Le mot d’ordre de
grève lancé lundi concerne un seul syndicat et
l’université en compte deux. Je suis conscient des
difficultés que cela peut entraîner par l’effet
de groupe, mais nous pensons que la situation va se dénouer
bientôt’’, a-t-il affirmé.


Seulement,
aucun étudiant rencontré au campus mardi n’a
affirmé avoir fait cours. Tous disent avoir attendu
vainement leurs enseignants et comptent pour la plupart rester
chez eux, en attendant que le gouvernement et les syndiqués
renouent le dialogue.


L’université
Omar Bongo, créée dans les années 70, connait
de nombreux soubresauts en raison des mouvements d’humeur à
rebondissement des étudiants et des enseignants qui
revendiquent régulièrement pour les uns les
meilleures conditions d’études, pour les autres les
meilleures conditions de travail.





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Somalie :
Mogadiscio sous la menace des islamistes radicaux.
Des combats
violents ont fait une centaine de morts ces derniers jours









Il s’agirait
des combats les plus meurtriers qu’a connus Mogadiscio, la
capitale somalienne, depuis janvier. Le 7 mai, Al-Shabaab [qui
signifie les jeunes] et Hizb al-Islamiya (Parti de l’Islam),
deux groupes islamistes radicaux, ont déclenché une
violente guerre contre les forces pro-gouvernementales. Celle-ci
vise, selon toute vraisemblance, à s’emparer de la
capitale Mogadiscio et surtout du pouvoir. Dans une intervention
presse, l’envoyé spécial de l’Onu pour la
Somalie, Ahmedou Ould-Abdallah, a qualifié, mercredi, ces
attaques de « tentatives de coup d’Etat ».
D’après lui, Cheik Hassan Dahir Aweys, l’un des
principaux leaders des islamistes radicaux, « est venu
pour prendre le pouvoir et renverser un régime légitime. »



Plus de 27
000 déplacé



Au total, plus d’une
centaine de personnes (combattants et civils) sont mortes depuis le
début des hostilités, selon le groupe Elman pour la
paix et les droits de l’homme. Un autre bilan officiel fait
état d’une quarantaine de tués. Dimanche, plus
d’une dizaine de civils ont péri sur le champ lorsqu’un
obus a explosé dans une mosquée de la capitale. Quelque
150 autres personnes ont été gravement blessées.
Et ce mardi, des combats qui, cette fois, auraient été
provoqués par les miliciens pro-gouvernementaux à
Mahas, une localité située à 300 km au nord de
Mogadiscio, ont fait au moins huit morts. « Des militants
islamistes loyaux au gouvernement ont attaqué les soldats
d’Al-Shabaab. Quatre civils et quatre combattants sont morts
dans les affrontements », a expliqué un chef
coutumier à l’AFP.



L’organisation
Elman pour la paix et les droits de l’homme signale également
que les violents combats qui opposent les mouvements restés
fidèles au gouvernement d’union nationale et les
insurgés ont contraint à l’exil au moins 27 000
civils. En quelques jours de conflit, les combattants d’Al-Shabaab
et Hizb al-Islamiya ont réussi à s’emparer de
plusieurs points stratégiques de la capitale tels que le
stade, l’ex-ministère de la défense, les
anciennes usines de cigarettes ou de spaghettis, indique Le Monde.
Le quotidien français du soir indique que les rebelles,
considérés comme le bras armé d’Al Qaïda
en Somalie, sont désormais à « portée
de tir de la présidence. » Ils contrôleraient
également les villes des environnantes, enserrant la capitale.
Les insurgés ont reconnu avoir reçu le soutien de
combattants étrangers. Les autorités somaliennes
soupçonnent l’Erythrée.



« Défendre
la souveraineté du pays »



« La
position du gouvernement somalien est de défendre la
souveraineté du pays et d’utiliser tous les moyens
possibles pour arrêter les combats », a indiqué,
lundi, Sheikh Sharif Sheikh Ahmed lors d’un point de presse à
Mogadiscio. Le président somalien, lui-même, islamiste
modéré, pourrait compter sur l’appui des soldats
de la Mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom), un peu
plus de 5 000 hommes, qui a, entre autres, pour mission de former
l’armée du gouvernement d’union nationale.



Les extrémistes,
qui réclament le départ de ces troupes, affichent
également une détermination sans faille. Cela fait
plusieurs mois qu’ils ont averti qu’ils n’arrêteront
pas le conflit tant que Sharif Sheikh Ahmed, qui a succédé,
fin janvier, à Abdullahi Yusuf Ahmed, ne quittera pas le
pouvoir.











Emmanuel
Batamag, Journaliste Indépendant, réside à
Yaoundé, la capitale de la République du Cameroun. Tél.
237-77.97.63.80 / 97.03.02.83



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