Friday, May 15, 2009

Madagascar


 









Madagascar :
Andry Rajoelina, candidat aux Présidentielles ?











La
confusion autour de la candidature d’Andry Rajoelina demeure.
Le président de la Haute autorité malgache (HAT) a
déclaré, mercredi, qu’il ne sera pas candidat à
la présidentielle si tous les anciens chefs d’Etat ne se
présentent pas non plus au scrutin. « Je veux
montrer au monde entier qu’Andry Rajoelina ne s’accroche
pas à un siège, qu’ (il) n’est pas assoiffé
de pouvoir et ne cherche pas les honneurs », a-t-il
précisé lors d’une conférence de presse.


La
France et l’ONU font pression sur Andry Rajoelina


Un
peu plus tôt le même jour, le Quai d’Orsay avait
exhorté le président de la HAT d’annoncer sa
décision de ne pas se présenter aux Présidentielles
« en vue de la finalisation rapide d’un accord
politique consensuel et le plus inclusif possible ». De
leur côté, les médiateurs des Nations Unies
cherchent à obtenir le consensus des partis dirigés par
d’anciens présidents : l’Arema de Didier
Ratsiraka, le CRN d’Albert Zafy et le Tim de Marc Ravalomanana.
Pour l’instant, a ajouté Andry Rajoelina, « cette
disposition ne fait pas l’unanimité ». Selon
Sobika,
un site d’information malgache, si cette proposition n’était
pas validée par les trois chefs d’Etat, le gouvernement
de la HAT devrait présenter certainement son candidat « afin
de valider son mandat actuel ». Monja Roindefo, l’actuel
Premier ministre s’imposerait comme le futur leader.


Le
retour de Marc Ravalomanana


Pour
sa part, Marc Ravalomanana a indiqué, mercredi, au micro de
RFI
qu’il rentrerait dans son pays « dans quelques
semaines peut-être ». Il a également rappelé
qu’il était « le seul président élu
à Madagascar démocratiquement ». Afin « de
permettre le retour pacifique du président évincé
et l’organisation », la Communauté de
développement d’Afrique australe (SADC) avait nommé,
lundi, un envoyé spécial dans le pays. Au regard des
positions adoptées par Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina,
un accord politique semble compromis, et l’organisation des
élections présidentielles prévues avant la fin
2009 on ne peut plus hypothétique.











Emmanuel Batamag












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